lundi 25 février 2008



Le règne animal

Abolit le mal

Tu es le mâle absolu

Tu es la femelle vue



Sois belle et bonne

Ce que tu donnes

Joie et prospérité

Jusqu'à la postérité

Rue Gazan, 14e


Abolit les lois
Tu as la foi
C'est si simple
Dans les limbes


Règnes sur mon coeur

Où ma joie demeure

Tu es sûr de toi

Voilà ma joie



Ô profondeur calme

Tu es mon âme

Lisse comme un miroir

Comme mon terroir



Je fais un somme

Tu es un homme

Tes cris résonnent

Les cloches sonnent

Fais-moi ce sonnet

Quand tu sonnais

A ma porte

Tu m'exortes

dimanche 24 février 2008



Ces yeux de velours

Ne sont pas lourd

Tes pas de loup

Me rendent fou

Mais c'est toi

Telle est ma loi



Telle est la différence

Depuis mon enfance

Cela est éternel

Cela est sempiternel

Comme une belle rengaine

Disparue ma migraine

Villa Montsouris, 14e


Ton costume lumineux
Plais à mes yeux
Tu m'a l'air étrange
C'est un drôle d"échange
Travesti comme tu es
Saute-donc la haie


Je suis ton ombre

Ne sois pas sombre

Tu es dans la tombe

Ouverte et béante, tombe

Mais la lumière éternelle

A mes yeux restera belle



L'information glanée

Est dans mon panier

Souffre de ma présence

D'une nuit d'abscence



Nuisance sonore

Bruisse encore

Tu ne t'arrêtes plus

N'en jettes pas plus



Tu m'as bien trahit

Tu t'es enlaidi

Lady de ma nuit

Point ne me nuit



J'erres dans cette fôret

Où il y a un puit foré

J'attends une surprise

Ne sois pas indécise



Tu joues avec le feu

Tu crois à un jeu ?

Je pense que tu as tort

N'attends pas la mort

parc Montsouris


Toi l'animal
Tu m'animes mal
Tu es désepéré
Que puis-je espéré ?

Petite Ceinture, 14e


Ô belle marâtre
De tes mains noirâtres
Tu dessines les plans
Dont le temps
Est abolit
Tout est fini

Rue de l'amiral Mouchez, 14e


Je te tend les bras
Comprend qu'ici-bas
Le qu'en-dira-t-on
Ne signifie pas explosion

vendredi 22 février 2008



Te voici libre

Ne sois pas ivre

La liberté compte

Dis-moi des contes



Voici venir le temps

Je l'attends

Longtemps tes beaux bras

M'enlacent et je suis pas las



Libre comme l'air

Changeons d'ère

Soyons fou

Changeons tout



Le ciel est à nous

Emmène-nous tous

Vers les cieux

Où nos yeux

Ne croiront pas ces merveilles

Qui nous ensorcellent



L'infini a ses merveilles

Tu m'émerveilles

Tu es la seule

Dans cette courseule

Sombre et étroite

Tu es droite



Le chemin est difficile

Avec toi c'est facile

La tâche est ardue

Donnes-moi ce qui m'est due

Tu es si sincère

Tu m'es chère



Belle est la route

En avant toute

La route est droite

Tu es si roide

Oublie tes peurs

Tu es en pleurs



Soignes-moi

Mon émoi

Belle rose

Tu l'ose

Tues à moi

Je suis à toi



Tu as osé

On va causer

Tu as explosé

On va s'expliquer

Tu as défini

On est l'infini

Tu est libre

On est tes livres

Voilà la liberté

Pour toute éternité


Sois contre l'iniquité
Tu as soif d'équité
L'injuste est haïssable
L'amour est passable
Ne sois pas médiocre
Sois de couleur ocre
Pour une juste cause
Pour que tu oses

jeudi 21 février 2008



Tu vagabondes sur les toits

Toi qui ne connaît pas de lois

Sois ouvert à l'infini

Tu viens juste d'être fini

Sois juste et fort

Eloignes les torts



Suis mon ombre

Ne sois pas sombre

La lumière ici

Est à l'infini

Soit bonne et belle

Ô lumière éternelle



Ô songe étrange

Tu m'étrangles

D'une angoisse profonde

D'une aiguille tu sondes

Eternelle douleur

Tais-toi et meurs



Je ne suis rien

Je suis le lien

Je demandes asile

Je suis bien débile

jardin du luxembourg


J'erre sur le chemin
Un bâton dans la main
J'espère un abri
Tout sera fini
C'est un bon refuge
Pour attendre le déluge


Sois libre ma belle

Ta beauté éternelle

Va droit dans mon coeur

Ce n'est point un leur

Va, ma mie

Quelle infamie !

Statue de Dreyfus, bld Raspail 6e


Toi le brave soldat
Qui a connu les hourra
Tu marches dans la gloire
D'un futur espoir


Comment t'appelles-tu ?

Est-ce que tu tues ?

Non pas, tu hais

Ce que tu es

Car le pardon est divin

Je ne suis pas devin



Paris est une étoile

Paris est une luciole

Paris est une ruche

Paris est une bûche

J'aime Paris épris

Comme mon coeur me le dit



Qui suis-je ?

Est-ce un jeu ?

Là est la question

Soit ma sujetion

Soit mon aliènation

Soit mon attention

Tu es ma destiné

Depuis que je suis né



Voilà je te connais

Est-ce que tu me hais ?

Ta réponse négative

N'est pas lascive

Me porte aux nues

Met mon âme nue

A ton service

Sans sévices

mardi 19 février 2008

Ecole Polytechnique, 5e


Quelle splendide réalité
Qui m'a bien alité
Comment s'appelle-t-elle ?
Est-elle bien belle ?
Ces questions que l'on se pose
Que tout le monde ose
S'indigner de la pitié
Qui remplace la piété


Deux amants réunis

Que tout réussit

S"assemble deux coeurs

En dehors de toute moeurs

Meurs donc jalousie

De leur vie tu es impie



Sois belle mon étoile

Suis le doux firmament

Comme une araigné fais ta toile

Unis-nous comme deux amants

Sois belle mon étoile

Point ne t'étiole

Au fond du verre

Fais-moi des vers



Tu es un artiste

Mets toi en piste

Tu n'es pas un saltimbanque

Car ce qui te manque

C'est la dure réalité

Qui t'as presque alité



Fais-moi plaisir

Montres ton désir

Infini est mon amour

Eloignes les gens alentour

Car je suis jaloux

Je ne suis pas ton joujou

Qu'à cela ne tienne

Pourvu que tu viennes



Mon adorée, fais moi des vers

A l'endroit ou à l'envers

Tu es suave et languissante

Tu n'es pas glissante

Laisses-moi te serrer fort

Pour éloigner le tort

De mon abscence longue

Où j'ai tenu ma langue

Rappelles-toi ces mots doux

Sortis d'on ne sait où

Peut-être de mon coeur

Quel dur labeur !



Va vaillant chevalier

Tu es bien cavalier

Mais tu me pardonnes

Car ton éperon résonne

Dans un coeur malheureux

Puisses-tu être heureux

Toi qui as donné la vie

Pour que n'existe plus l'envie

Tour clovis 5e


Toi qui ne sait quoi dire
Fais en sorte de ne pas médire
Car tu es tendre
Pour pouvoir m'étendre
Sois belle et brave
Pour que la bave
Du crapeau furieux
N'aille pas au creux
De ton âme si pure
Qui ne peux être dure


Rosée du matin

Sois un lutin

Qui disparaît un jour

Pour faire un tour

Sois pure et fraîche

Dans un monde rèche

Sois tendre et belle

Ô pluie éternelle

lundi 18 février 2008

St-Etienne-du-mont 5e


Quand tu seras grand
Remontes à pas lents
Le chemin du passé
Là où tu t'es posé
Un pèlerinage d'images
Où il n'y a aucun dommages
Sois fier de toi
Car c'est ton toit
L'univers a ses raisons
Toi tu as ta maison


Azur, tes beaux yeux

Me sont si précieux

Les nuages gris passent

Les orages violents trépassent

Seule tu reste mon amour

Sans que le mal règne alentour

Tu es si joyeuse

Chantes-moi une berceuse

Ô ma mie, ma bonne

Quand la cloche sonne

Sors avec moi dans la nuit

Où le brouillard luit