mercredi 15 janvier 2020

Le dictat du verbe


Pour persuader, charmer, le verbe est infiniment plus efficace, mais reste superficiel et creux.
L'art de bien parler, la rhétorique, est bien placé dans les arts majeurs, car il est du domaine de l'humain de savoir, par la parole, s'exprimer concrètement et correctement, par le savoir.

Le verbiage incessant n'est pas constructif, car trop d'informations tue l'information.
L'éloquence naît du silence et non pas d'une déconstruction verbale qu'on pourrait appeler "diharré verbale ".
Le silence, se taire, permet de faire une pause, de méditer et entraîne la réflexion nécessaire au raisonnement, pour argumenter.
Enfin, conclure une discussion et en finir avec le babil, joyeux ou non, est nécessaire, pour mettre en valeur les actes.
Faut-il donner plus de place au verbe, où mettre en valeur les actes ?

mercredi 1 janvier 2020

L'archéologie préventive : plus d'embauche ?


L'archéologie préventive consiste en des fouilles et des chantiers, qui se font dans l'urgence, en un temps compté, pour une période éphémère.
C'est pourquoi, le laps de temps que l'archéologue passe sur le site, il a besoin, non seulement de bénévoles, mais aussi de professionnels, qui lui permet de collecter, d'enregistrer et d'analyser des données et des artefacts, dans une période très courte.
En théorie,  un chantier de fouilles se fait de façon bénévole, mais les professionnels viennent de plus en plus nombreux, ce qui donne une archéologie plus superficielle, mais avec un minimum de risques.
Donc, pour une archéologie étudiée en profondeur, il faut collecter et interagir de façon à ce que les données soient exploitables, pour une analyse à moyen et long terme.
C'est pourquoi, les fouilles préventives embauchent, mais à court terme et à durée déterminée, ce qui permet de rentabiliser le site à moindre coût.
Effectivement, les compressions budgétaires et la mise en place d'une économie dites "de rigueur", fait en sorte que l'archéologie connaît des jours sombres.
En analysant la situation, l'archéologie, surtout le ministère de la culture, attire beaucoup de monde, mais hélas, il y a très peu d'élus, car pour payer du personnel performant, il faut augmenter les subsides, pour cela, le budget a été compressé et réduit, d'où le manque d'argent et de professionnels.

En plus;, nous pouvons dire, qu'en Europe, se développent des pôles de recherches, mais se font de façon indépendante et privée.

Nous pouvons saluer les bénévoles de différentes associations, permettant le bon déroulement des stages de fin d'étude, donnant à la recherche une progression et une avancée de théories, afin d'assurer et d'assumer, mais aussi d'alléger le rôle de l'archéologue.
Faut-il, alors, une archéologie à deux vitesses, ou bien l'archéologie doit faire des sacrifices pour être plus rentable ?
Cruel dilemme !