Le propre de l'homme
Est comme un dôme
Tout bien dominer
Même l'éternité
Perçois la vie du bon côté
Le malheur nous est ôté
Enlèves ta cotte de maille
Prépares tes semailles
On a tant de chose
Dis-moi que tu l'ose
Des secrets communs
Nous sommes comme un
Le rideau se lève
La belle sève
Du printemps d'antant
Il va rester longtemps
Ô ciel
Si providentiel
Mon coeur se perce
Donne-moi la force
La jungle est un paradis
Tu ne vaut pas un radis
Je ne reviendrais pas
Ne me suis pas
Lorsque tu t'en vas
Disant d'un ton las
Je reviendrais
Qui te croirais ?
La mésange vole
Sur la colle
Elle est piègée
Bien imaginé !
Les vers pauvres
Font désordre
Dans ma panoplie
De vers sans plis
La page est tournée
Je vais essayer
D'être moi-même
Où cela me mène ?
Je broies du noir
Je dors comme un loir
Vais-je me réveiller ?
Dans mon jardin secret
Nul n'a la clef
Personne n'entre
C'est mon antre
Quel beau dessein
D'être un saint
Rêves-tu la nuit ?
Peut-être est-ce lui ?
Tu as le beau rôle
J'ai droit à la taule
Tues bénit
Je suis maudit
Je suis pique-assiettes
Je n'en laisse pas une miette
De ce repas unique
Je suis pantagruelique
C'est mon territoire
Interdit de boire
Sauves-toi
Animes-moi
Des mots recherchés
Des phrases hachées
Achètes des vers
Coeur à l'envers
Ô handicap ennemi
Tout me nuit
Cela est réaliste
Pas édoniste
Je me noie dans la rivière
Je ne voie point de lumière
Le bout du tunnel
Ce sont tes prunelles
Le chèque est arrivé
L'échec est arrimé
En toi seulement vit
Ce que tu nies
La vie est ainsi faite
Que nous fassions la fête
Cela a l'air stupide
Nous ne sommes pas cupides
Arrivent les beaux jours
Arrivent les beaux atours
Jamais tu te lasse
Jamais tu te casse
Je lis à livre ouvert
Dans ton âme délétère
Ami du genre humain
Je te tends la main
Comme un animal blessé
Tu n'as jamais cesser
De lutter pour survivre
Maintenant tu es ivre
Le sommeil est ôté
La lune est montée
Proclame ta joie
Les voisins festoient
L'epérience est bonne
Lorsque la somme
De la connaissance et du vécu
N'est pas perdu mais lu
J'éclate de joie
Je ne sais pourquoi
Mais la vie est belle
Bonheur éternel
L'aparté du sourd
L'aveugle se gourre
Cela n'est point moquerie
Mais seulement coqueterie
La musique résonne
Le réveil sonne
Il faut que je partes
De ce bel apart
Un sommeil haché
Il faut se hâter
D'élaborer un protocole
Pour que ça colle
La vie terne
Tu as des cernes
Lies-toi à lui
Et tu es cuit
Demain j'irais fleurir
Tes cheuveux élixir
D'un bonheur parfait
D'un bond tout est fait
Installes-toi bien
Lupanar ancien
Réveilles-toi, idiot
Ce ne sont que des mots
A ras des paquerettes
Tu lui conte fleurette
Tu n'a aucun mots
D'amour, plutôt des maux
Luxure tentante
Tu me hante
Hors d'ici
Tu es maudit
Déploies tes ailes
Mon bel aigle
Prêt à décoller
Tu me prends au collet
La passion de la vie
C'est d'avoir envie
D'être libre et puissant
Je te suis reconnaissant
La plume poétique
Libertén et éthique
Cela passera bien
Cela n'est pas rien
L'envie me presse
D'une divine ivresse
Où dans tes bras doux
J'ignorerais le couroux
Lorsqu'arrivera le jour fatal
Déploies donc ce fanal
Liberté, égalité, fraternité
Il n'y a pas à hésiter
Tu es une tigresse
Mais ta faiblesse
C'est l'orgueil
Quel écueil !
Tu es dépité
Je suis fatigué
Las d'être balloté
Heureux d'être cajolé
Le ciel est au-dessus
Un essain te fais sus
Ignores les totalement
Ils partiront fatalement
La liberté d'accord
Arrives à bon port
Sois toi-même, cheri
En dehors des coteries
Le nucléaire fautif
D'un ordre votif
Spiritualité craintive
Mortalité chétive
Ordre de se taire
Ordre de laisser-faire
Ordre d'arrivée
Ordre d'alizée
La médisance est nulle
Car tu es dans ta bulle
Nul ne peut t'atteindre
Tu peux tout dépeindre
Libre à toi de comprendre
Nul ne saurait surprendre
Ce secret ultime
D'un ordre intime
Le salaire de la peur
Envoies des fleurs
Tu es lancée
Tu es ma fiancée