samedi 26 avril 2008



Le propre de l'homme

Est comme un dôme

Tout bien dominer

Même l'éternité



Perçois la vie du bon côté

Le malheur nous est ôté

Enlèves ta cotte de maille

Prépares tes semailles



On a tant de chose

Dis-moi que tu l'ose

Des secrets communs

Nous sommes comme un



Le rideau se lève

La belle sève

Du printemps d'antant

Il va rester longtemps



Ô ciel

Si providentiel

Mon coeur se perce

Donne-moi la force



La jungle est un paradis

Tu ne vaut pas un radis

Je ne reviendrais pas

Ne me suis pas



Lorsque tu t'en vas

Disant d'un ton las

Je reviendrais

Qui te croirais ?



La mésange vole

Sur la colle

Elle est piègée

Bien imaginé !



Les vers pauvres

Font désordre

Dans ma panoplie

De vers sans plis



La page est tournée

Je vais essayer

D'être moi-même

Où cela me mène ?



Je broies du noir

Je dors comme un loir

Vais-je me réveiller ?

Je vais essayer



Dans mon jardin secret

Nul n'a la clef

Personne n'entre

C'est mon antre



Quel beau dessein

D'être un saint

Rêves-tu la nuit ?

Peut-être est-ce lui ?



Tu as le beau rôle

J'ai droit à la taule

Tues bénit

Je suis maudit



Je suis pique-assiettes

Je n'en laisse pas une miette

De ce repas unique

Je suis pantagruelique



C'est mon territoire

Interdit de boire

Sauves-toi

Animes-moi



Des mots recherchés

Des phrases hachées

Achètes des vers

Coeur à l'envers

vendredi 25 avril 2008



Ô handicap ennemi

Tout me nuit

Cela est réaliste

Pas édoniste



Je me noie dans la rivière

Je ne voie point de lumière

Le bout du tunnel

Ce sont tes prunelles



Le chèque est arrivé

L'échec est arrimé

En toi seulement vit

Ce que tu nies



La vie est ainsi faite

Que nous fassions la fête

Cela a l'air stupide

Nous ne sommes pas cupides



Arrivent les beaux jours

Arrivent les beaux atours

Jamais tu te lasse

Jamais tu te casse



Je lis à livre ouvert

Dans ton âme délétère

Ami du genre humain

Je te tends la main



Comme un animal blessé

Tu n'as jamais cesser

De lutter pour survivre

Maintenant tu es ivre



Le sommeil est ôté

La lune est montée

Proclame ta joie

Les voisins festoient

jeudi 24 avril 2008



L'epérience est bonne

Lorsque la somme

De la connaissance et du vécu

N'est pas perdu mais lu



J'éclate de joie

Je ne sais pourquoi

Mais la vie est belle

Bonheur éternel



L'aparté du sourd

L'aveugle se gourre

Cela n'est point moquerie

Mais seulement coqueterie



La musique résonne

Le réveil sonne

Il faut que je partes

De ce bel apart



Un sommeil haché

Il faut se hâter

D'élaborer un protocole

Pour que ça colle



La vie terne

Tu as des cernes

Lies-toi à lui

Et tu es cuit



Demain j'irais fleurir

Tes cheuveux élixir

D'un bonheur parfait

D'un bond tout est fait



Installes-toi bien

Lupanar ancien

Réveilles-toi, idiot

Ce ne sont que des mots



A ras des paquerettes

Tu lui conte fleurette

Tu n'a aucun mots

D'amour, plutôt des maux



Luxure tentante

Tu me hante

Hors d'ici

Tu es maudit



Déploies tes ailes

Mon bel aigle

Prêt à décoller

Tu me prends au collet

mercredi 23 avril 2008



La passion de la vie

C'est d'avoir envie

D'être libre et puissant

Je te suis reconnaissant



La plume poétique

Libertén et éthique

Cela passera bien

Cela n'est pas rien



L'envie me presse

D'une divine ivresse

Où dans tes bras doux

J'ignorerais le couroux



Lorsqu'arrivera le jour fatal

Déploies donc ce fanal

Liberté, égalité, fraternité

Il n'y a pas à hésiter


Amuses-toi
Cajoles-moi
Tout mon émoi
Toute ma foi


Tu es une tigresse

Mais ta faiblesse

C'est l'orgueil

Quel écueil !



Tu es dépité

Je suis fatigué

Las d'être balloté

Heureux d'être cajolé



Le ciel est au-dessus

Un essain te fais sus

Ignores les totalement

Ils partiront fatalement



La liberté d'accord

Arrives à bon port

Sois toi-même, cheri

En dehors des coteries



Le nucléaire fautif

D'un ordre votif

Spiritualité craintive

Mortalité chétive



Ordre de se taire

Ordre de laisser-faire

Ordre d'arrivée

Ordre d'alizée



La médisance est nulle

Car tu es dans ta bulle

Nul ne peut t'atteindre

Tu peux tout dépeindre



Libre à toi de comprendre

Nul ne saurait surprendre

Ce secret ultime

D'un ordre intime



Le salaire de la peur

Envoies des fleurs

Tu es lancée

Tu es ma fiancée