dimanche 26 août 2018

Mon quartier



J'arpente les rues
Que de belles vues
Je monte et je descend la Bièvre
Sans aucunement avoir la fièvre

Fière allure que ce quartier
Isolé du monde entier
De la rue de Tolbiac à la Porte de Gentilly
C'est comme un millefeuille à la chantilly

Mixité harmonieuse
Proximité merveilleuse
Cela est bien réel
Pour un bel idéal

Le rêve n'est pas présent
C'est ce que je pressent
L'absence du plein
N'est pas pour demain

Constructions de la Zone
Cela conduit l'ozone
A se clarifier
Pour t'admirer

mardi 21 août 2018

Clarification


Je te fais souffrir tous les jours, mon amour
Je souhaitais que notre amour dure toujours
Mais les aléas d'une vie sautillante
Font d'un idylle, une histoire finissante

Ce poème n'est pas triste, aussi
Peut-être trop réaliste, ainsi
Pour une poignée de bonheur
Contentons-nous d'éloigner le malheur

Il n'y a pas de recette miracle
Mais j'en ai ma claque
Que les portes se ferment
Ô, divin serment !

Claustrophobe d'un métro trop aérien
Il suffit de tous petits riens
Te dire je t'aime tous les jours
Facilité de l'instant présent, mon amour

Telle est ma déclaration à la vie
Une déclamation sans envie
Pour un idéal trop élevé
Pourtant, je t'ai aimé

dimanche 5 août 2018

 

Amant de toujours



Les jours passent, ne se ressemblent point
De guerre lasse, tu me rejoins
Pour le meilleur et pour le pire
Les pleurs sont remplacés par le rire

Cela nous renseigne sur un mystère
Qu'il faut ne savoir point taire
D'une traite, tu médis l'ennui
Qui, hélas, fait partie de la vie

Je suis sûr que cet émoi intense
N'est point une faute immense
Mais plutôt une danse macabre
Qui nous permet de sortir de l'ombre

Les belles qualités de l'amour
Pour une union d'un troubadour
Avec une nymphe des eaux et forêts
Dans mon cœur est comme un foret

Division des deux camps
L'amant et l'aimé
Il faudrait du temps
Pour tout chavirer