J'èrre par delà les routes
Je les connaît peut-être toutes
Je contournes les arêtes abruptes
Car ma conduite n'est pas brute
Je sens venir l'avenir délicieux
Qui me rapproche des cieux
Ô ciel qui clame ma joie
D'orages tu deviens loi
Calme et ténébreux
Tu me rends heureux
Maudit sois-tu misérable
Qui entre comme dans une étable
Tu sors ta lame durcie
De mon âme attendrie
Tu en fais une calamité
Alors que dans sa cavité
Elle est pure et espiègle
Et te serres comme l'aigle
Et te tourmente comme l'ange
Exterminateur qui dérange
Rends-toi ô malheureux
Tu rendras les gens heureux
Toi qui n'est que vermine
Viens que je t'extermines
Envie je te hais
Jalousie je te tais
Amour je te hausse
Haine je me gausse