mercredi 1 janvier 2020

L'archéologie préventive : plus d'embauche ?


L'archéologie préventive consiste en des fouilles et des chantiers, qui se font dans l'urgence, en un temps compté, pour une période éphémère.
C'est pourquoi, le laps de temps que l'archéologue passe sur le site, il a besoin, non seulement de bénévoles, mais aussi de professionnels, qui lui permet de collecter, d'enregistrer et d'analyser des données et des artefacts, dans une période très courte.
En théorie,  un chantier de fouilles se fait de façon bénévole, mais les professionnels viennent de plus en plus nombreux, ce qui donne une archéologie plus superficielle, mais avec un minimum de risques.
Donc, pour une archéologie étudiée en profondeur, il faut collecter et interagir de façon à ce que les données soient exploitables, pour une analyse à moyen et long terme.
C'est pourquoi, les fouilles préventives embauchent, mais à court terme et à durée déterminée, ce qui permet de rentabiliser le site à moindre coût.
Effectivement, les compressions budgétaires et la mise en place d'une économie dites "de rigueur", fait en sorte que l'archéologie connaît des jours sombres.
En analysant la situation, l'archéologie, surtout le ministère de la culture, attire beaucoup de monde, mais hélas, il y a très peu d'élus, car pour payer du personnel performant, il faut augmenter les subsides, pour cela, le budget a été compressé et réduit, d'où le manque d'argent et de professionnels.

En plus;, nous pouvons dire, qu'en Europe, se développent des pôles de recherches, mais se font de façon indépendante et privée.

Nous pouvons saluer les bénévoles de différentes associations, permettant le bon déroulement des stages de fin d'étude, donnant à la recherche une progression et une avancée de théories, afin d'assurer et d'assumer, mais aussi d'alléger le rôle de l'archéologue.
Faut-il, alors, une archéologie à deux vitesses, ou bien l'archéologie doit faire des sacrifices pour être plus rentable ?
Cruel dilemme !

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